• Ils étaient plus de 500 participants à s'élancer samedi matin avec Mike Sata, organisteur de cette cyclosportive pas comme les autres

    Trois circuits étaient proposés, du plus simple au plus ardu. Photo G.S.
    Trois circuits étaient proposés, du plus simple au plus ardu. Photo G.S.

    Unis pour la bonne cause
    Après la cérémonie d’accueil et de bénédiction de la course, la cinquième édition de Courir pour la paix était lancée samedi matin, à Chailly-sur-Armançon.
    Les 539 participants, venus de 46 départements, ont quitté la cour d’honneur du château pour l’épreuve de leur choix : le circuit Hiroshima (170 km) qui a attiré 168 participants dont 10 femmes, le Nagasaki (110 km), avec 332 participants dont 17 femmes, ou le circuit Découverte (40 km), avec 40 participants dont 19 femmes. Chaque circuit présentait ses difficultés et surtout son atmosphère.
      Cette épreuve cyclosportive Courir pour la paix a quelque chose d’unique, de par son inspiration de départ (la découverte du buste de la Madone intacte dans les ruines de l’église d’Urikama et les combats de Mike Sata en faveur de la paix) et de par l’enjeu, cette année, d’affecter une partie des bénéfices de la journée (6 000€) à deux associations
    locales, Lancelot et Alexia. Ceci dit, une telle manifestation, surtout un 1er août, demande une grande organisation et Bernard Mary, ainsi que l’équipe du SCO Dijon ont fait un travail exemplaire, permettant à chacun de s’exprimer en toute sécurité.
      « Je constate que le vélo, ça fait toujours aussi mal ! Mais j’aime beaucoup cette course. J’y participe pour la 4e fois, pour le plaisir, pour l’ambiance et la convivialité qui l’entourent et parce que c’est pour une bonne cause », soulignait Bernard Hinault, toujours aussi naturel et proche des autres participants. « Au début, c’était un formidable enjeu qui n’était pas gagné d’avance. Maintenant, cette Course pour la paix a une autre dimension, quelque chose d’exceptionnel et de presque mystique. Nous le devons à Mike Sata, à son équipe, aux organisateurs de la course et à Bernard Hinault qui sera toujours un des grands dans le monde du vélo », ajoutait François Patriat, sénateur, président du conseil régional et coureur des 110 km.

    Le moment fort de la remise des trophées : Bernard Hinault avec le groupe des coureurs handicapés. Photo G.S.
    Le moment fort de la remise des trophées : Bernard Hinault avec le groupe des coureurs handicapés. Photo G.S.


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  • De gauche à droite : Perret et Lamoureux se départagent au sprint sur 110 km, Bernard Hinault termine 70e de l’épreuve et Jean-Charles Martin savoure sa victoire sur l’épreuve reine

      Près de 600 participants, deux beaux vainqueurs (Martin et Lamoureux), un temps idéal sur des parcours musclés, la cinquième édition de « Courir pour la Paix » a confirmé sa popularité grandissante.

      La journée de paix et d’amitié a consacré hier deux coureurs de grande valeur, Jean-Charles Martin et Eddy Lamoureux, mais c’est l’esprit convivial de cette épreuve qui est sorti vainqueur.
      Jean-Charles Martin, le Lorrain, n’est pas un inconnu en Côte-d’Or puisqu’il a déjà remporté à deux reprises la « Claudio Chiapucci » à Arnay-le-Duc. Les routes du Morvan et de l’Auxois semblent lui convenir. Il est parti en compagnie de Karl Coudre, leader du challenge passion (catégorie C) avant de s’imposer avec plus de deux minutes d’avance sur son ancien compagnon. En terminant cinquième, Antony Tevenot a porté haut les couleurs du SCO Dijon, co-organisateur de la course avec Mike Sata et son équipe du Château de Chailly-sur-Armançon. Toute la formation du président Mary était bien présente avec Jérémie Dérangère, Romain Mary et une dizaine d’autres coureurs.
      Sur 110 kilomètres, l’Aubois Eddy Lamoureux a démontré tout son talent en battant au sprint son compagnon d’échappée Mathias Perret. Le jeune dijonnais du SCOD, Davy Delattre, a pris une belle troisième place, loin devant un certain Bernard Hinault.

    Le Bien Public
    dimanche 2 aout 2009

     

     


     


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  • Pour la 5e édition de courir pour la Paix, tous les records vont être battus aujourd'hui à Chailly.


    Avec Bernard Hinault comme parrain d’honneur, Mike Sata doit être fier de son désormais traditionnel rendez-vous pour la Paix. © SDR - Le Bien Public

      Les records de participation vont être battus dans chacune des trois épreuves prévues lors de cette longue matinée d'amitié, de paix et de cyclisme. Lorsque Monsieur Mike Sata, s'est lancé dans l'aventure en 2005 afin de commémorer les 60 ans de la destruction de Hiroshima et Nagasaki, il était bien loin de penser au succès toujours grandissant de son épreuve (600 concurrents sont attendus aujourd'hui).
      Mais, avec le concours technique et logistique du SCO Dijon, le propriétaire du Château de Chailly, a choisi les bonnes personnes. L'association des deux fait qu'aujourd'hui, Chailly et un incontournable rendez-vous des cyclosportifs de l'Hexagone et même de l'étranger. L'esprit de Mike Sata, grand militant pour la paix, a fait son oeuvre auprès de tous, coureurs, bénévoles, vedettes du cyclisme puisque chaque année Bernard Hinault, parrain de la manifestation, participe à l'événement. Le quintuple vainqueur du tour de France sera là ce matin.
      «Courir pour la paix» fait partie des 8 épreuves du Trophée Passion 2009 et des 10 composant le trophée de Bourgogne des cyclosportives. C'est une manifestation très prisée des spécialistes. Tout le monde y trouvera d'ailleurs son compte puisque trois distances sont au programme de ce jour (40 km, 110 km et 160).

    LE PROGRAMME
    8h30 : départ des 160 km qui conduiront les concurrents jusqu'à Chastelux, via Saulieu et Quarré-les-Tombes, avec un retour par St-Brisson et Sussey (arrivée vers 12 h 30).
    8h40 : départ des 110 km (arrivée vers 11 h 30).
    9 h 30 : départ de la balade découverte (arrivée vers 10 h 30).

    Le Bien Public
    samedi 1 aout 2009

     


     


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  • Bernard Hinault a un compagnon apprécié par les nombreux anonymes qui ont fini avec lui - © Le Bien Public

    Pour sa quatrième édition, l'épreuve co-organisée par la Fondation Sata et le SCO Dijon, a encore permis au plus grand nombre de découvrir des routes parfois méconnues au cœur du Morvan. Si le relief n'est pas celui des Alpes, il est toutefois suffisamment taquin pour freiner l'ardeur des cyclotouristes. Ils ont toutefois vraiment apprécié cette matinée d'efforts. Jean-Michel Gutrin, qui portait le maillot du conseil général - un cadeau du président François Patriat - a savouré de parcourir quelque 80 km aux côtés d'un Bernard Hinault qui n'a pas manqué de délivrer de précieux conseils à tous. « On le sentait dans son élément, au milieu de nous, et il a été très sympa. Il n'a pas hésité à parler au sein du groupe pour qu'on roule ensemble. Quand le rythme était entrecoupé d'attaques, il montait à la hauteur d'un coureur, le prenait par l'épaule en lui expliquant que rouler 10 km plus vite pour freiner un peu plus tard ne pouvait être profitable. Il a aussi beaucoup insisté pour qu'on s'alimente et qu'on boit beaucoup dans les moments d'accalmie. »
    Vraiment ravi de ce moment de partage, Jean-Michel Gutrin n'a pas manqué de saluer la forme de l'ancien quintuple vainqueur du Tour, qui avait mis le vélo entre parenthèses pendant plus de dix ans.
    « L'an dernier, alors qu'il avait juste repris la compétition, il avait dit qu'il reviendrait en forme. Et je crois que sur les 110 km, il a mis 20 minutes de moins que l'an dernier. J'ai remarqué d'ailleurs que tous ceux qui figuraient dans son groupe ont amélioré leur performance de 2007. C'est la preuve que quand on a un gros moteur (comme lui Fignon ou Jalabert), on peut vite retrouver le coup de pédale ». Sur le « petit parcours » (110 km tout de même), on a croisé au gré des chemins le Dijonnais David Derepas, Stéphanie Vaxillaire, qui reprenait après trois semaines de coupure - « les 20 derniers km ont été bien difficiles » - et Isabelle Ferrer, brillante 20e de l'épreuve. « Je suis super en forme et en confiance pour les championnats du monde longue distance de duathlon qui se tiendront à Geel (Belgique) le week-end prochain. Mon meilleur résultat aux Mondiaux, c'est 7e et j'espère bien l'améliorer. » On a aussi vu les coureurs du Master team Offroad à l'avant (Jean-François Bossler finit 2e, Thibault Lhenry 3e) terminer juste derrière Stéphane Bouthiaux (Pontarlier), l'entraîneur des équipes de France juniors de biathlon...
    A. P.
    Le Bien Public


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